Autocorrection de la mise en page de votre livre : Adapter l’histoire au format

Une fois votre manuscrit rédigé, l’étape suivante consiste à s’assurer que la mise en page de votre livre est adaptée au genre dans lequel vous écrivez. Qu’il s’agisse d’un livre d’images pour enfants ou d’un roman graphique, la mise en page a un impact direct sur l’expérience du lecteur. Voici des questions clés et des conseils pour vous guider dans l’auto-évaluation du nombre de pages et de la mise en page de votre livre.

Votre histoire correspond-elle aux formats de genre standard ?

Les différents genres de livres suivent souvent des conventions de mise en page spécifiques, qui peuvent avoir une incidence sur tout, du rythme à la manière dont l’histoire est assimilée par les lecteurs. Par exemple, les livres d’images pour enfants suivent généralement un format de 32 pages. Lors de l’autorévision, vérifiez si votre manuscrit correspond à la structure typique de votre genre :

• Livres d’images: Votre histoire correspond-elle au format de 32 pages (ou à des multiples de 8) ?
• Les romans graphiques: Vos chapitres s’alignent-ils bien sur un flux naturel d’événements et prévoient-ils des pauses à des points logiques ?
  Si votre histoire ne correspond pas au format standard, il se peut que vous deviez condenser ou développer certaines sections.

Le texte s’intègre-t-il bien page par page ?

Une fois que vous avez confirmé que votre histoire correspond au nombre total de pages, il est temps de vous concentrer sur la manière dont le texte se déroulera sur les différentes pages. Chaque tour de page doit être intentionnel, afin de maintenir l’intérêt du lecteur. Considérez les points suivants :

• Y a-t-il suffisamment de texte par page ? Veillez à ce que la quantité de texte s’insère confortablement dans chaque page, sans donner l’impression d’être surchargée ou trop clairsemée.
• Certaines pages ont-elles trop ou pas assez de contenu ? Surveillez les pages qui peuvent sembler surchargées de texte, ainsi que celles qui semblent trop vides ou déconnectées de la suivante.

Le fait d’équilibrer le texte entre les pages contribue à la fluidité de la lecture, en particulier pour les jeunes publics dont la durée d’attention est plus courte.

Y a-t-il des pauses naturelles qui incitent à tourner la page ?

L’une des caractéristiques d’un livre bien conçu est l’utilisation de tournes de pages pour créer du suspense, de la surprise ou de la curiosité. Lorsque vous relisez votre manuscrit, posez-vous la question suivante :

• Chaque page mène-t-elle naturellement à la suivante ? Une bonne règle de base consiste à terminer chaque page sur une note qui donne au lecteur l’envie de la tourner. Il peut s’agir d’une question, d’une action non résolue ou même d’une illustration passionnante.
• Y a-t-il des suspensions ou des moments d’anticipation ? Utilisez les sauts de page pour renforcer l’impact des points importants de l’intrigue ou des moments émotionnels.

Les tournes de pages efficaces sont particulièrement importantes dans des genres tels que les livres d’images, où les éléments visuels travaillent en tandem avec le texte pour créer un rythme et un engagement.

Certaines parties de l’histoire sont-elles trop longues ou trop courtes ?

Lors de l’autorévision de votre mise en page, il est important d’identifier les sections de l’histoire qui risquent de traîner en longueur ou d’être précipitées. Le rythme est essentiel pour maintenir l’attention de vos lecteurs tout au long du livre. Voici quelques questions pour vous guider :

• Certaines parties de l’histoire vous semblent-elles précipitées ? Si certaines sections vous semblent trop courtes, envisagez de les développer en ajoutant des détails, des dialogues ou de l’action pour équilibrer le rythme.
• Certaines sections vous semblent-elles trop longues ou répétitives ? Si vous avez l’impression qu’une partie de l’histoire traîne en longueur, il peut être judicieux de supprimer les descriptions ou les dialogues superflus afin de maintenir le rythme.

Tenez compte de la présentation visuelle

La mise en page de votre livre ne concerne pas seulement le texte, mais aussi la façon dont les illustrations ou les images accompagneront l’histoire. Même si vous en êtes encore à la phase d’écriture, réfléchissez à la façon dont les images viendront compléter le texte :

• Les illustrations suivent-elles le rythme de l’histoire ? Dans les livres d’images et les romans graphiques, les illustrations jouent un rôle essentiel dans le rythme. Veillez à ce que les images puissent respirer, en particulier sur les pages où l’histoire ralentit ou atteint un moment émotionnel clé.
• Y a-t-il des possibilités de pleine page ? Les illustrations pleine page peuvent être des outils puissants pour attirer les lecteurs dans l’univers de votre livre et mettre l’accent sur les moments cruciaux.